2012-UNAT-277, Israbhakdi
Unat a considéré un appel du secrétaire général. Unat a jugé que UNDT avait commis une erreur sur une question de fait en concluant que l'interdiction de trois ans de la promotion «influençait» la décision du demandeur de démissionner. Unat a noté que, trois mois après la démission du demandeur, l'administration a révoqué la troisième partie de la sanction, l'interdiction de trois ans de promotion, agissant conformément à la jurisprudence de l'UNAT concernant l'illégalité de cette mesure parce qu'elle n'était pas prévue dans l'ancien Règles du personnel applicables à l'époque. Unat a jugé que la modification des mesures imposées n’implique pas de changement significatif dans la situation du membre du personnel. Unat a jugé que les circonstances conduiraient à la conclusion que la décision de démissionner était volontairement adoptée par le membre du personnel confronté à la situation difficile au travail qu'il avait lui-même causée. Unat a jugé que toute perte financière que le membre du personnel aurait pu subir semblait être généré par la rétrogradation légale (premier) ou la démission volontaire (plus tard) et qu'il n'y avait aucun motif de compensation de ce qui n'a pas été causé par l'interdiction illégale de l'administration de la promotion. Unat a jugé que toutes les conséquences et les blessures présumées subies par le membre du personnel en l'espèce ont été causées par la situation globale et le statut du membre du personnel au moment de sa sanction et de sa démission, et non par l'interdiction illégale de promotion. Unat a confirmé l'appel et annulé l'indemnisation accordé par UNDT.
Le demandeur a contesté des mesures disciplinaires qui lui ont été imposées pour faute sous la forme d'accès et de lecture des courriels confidentiels de l'assistant spécial du secrétaire général de la CNUCED. UNDT a constaté que la décision de rétrograder le demandeur n’a pas dépassé le pouvoir discrétionnaire de l’administration et a rejeté l’affirmation du demandeur selon laquelle la mesure disciplinaire était disproportionnée. UNDT a conclu que l'interdiction illégale de trois ans a provoqué une anxiété et une frustration supplémentaires du demandeur et a influencé sa décision de démissionner. UNDT a attribué une compensation au montant de 10 000 USD pour préjudice lié à l'imposition de l'interdiction de la promotion sur trois ans.
Comme indiqué par Unat dans WU (Jugement n ° 2010-UNAT-042), toutes les illégalité ne conduiront pas nécessairement à une indemnité.